49% des salariés absents déclarent que leur absentéisme aurait pu être évité si leur entreprise avait mis en place des actions. (1)
1 salarié sur 2 se déclare en proie à une détresse psychologique. (2)
1 français sur 5 ne perçoit ni le sens, ni l'utilité de son emploi. (3)
Karine, 28 ans, n'est donc pas la seule à ressentir ce mal-être.
Mais d'où vient-il ?
Est-ce exagéré ?
Est-ce irrémédiable ?
Chez Moha, nous prenons le parti que le bien-être se joue aussi en entreprise et que des solutions, simples, existent pour améliorer la qualité de vie au travail.
Mais avant de proposer des solutions, on vous aide à comprendre le bien-être et à vous emparer de ce sujet, si précieux pour le développement de votre entreprise.
Le bien-être, la définition
Pour Moha, le bien-être n’est pas une variable isolée, c’est un ensemble. D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé le présente ainsi au travers de sa définition de la santé.
C'est donc sur cette définition que repose toute la vision holistique de Moha :
“La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”. La santé est ainsi prise en compte dans sa globalité.
Ces trois dimensions du bien-être sont, pour nous, indissociables.
Pour reprendre notre exemple, si Karine souhaite prendre en main son bien-être, elle doit donc agir sur son bien-être physique, mental et social.
Les différents composants du bien-être
Comme nous l’avons vu, il est important de considérer les trois “bien-être” pour l’évaluer dans sa globalité et l’améliorer.
Le bien-être physique
La santé est souvent associée au bien-être physique.
Chez Moha, le bien-être physique concerne les manifestations somatiques de la santé et psychosomatiques. Il s’agit plus globalement des signes cliniques issus du corps.
Les manifestations somatiques sont dues à des causes physiques comme un environnement mal adapté ou une mauvaise posture.
Par exemple, depuis le premier confinement, notre amie Karine travaille chez elle. Mais elle n'a pas de bureau dédié et, parfois, elle travaille sur son canapé. Sa position n’est pas adaptée et son mal de dos s’accentue de jour en jour.
Par opposition, les manifestations psychosomatiques sont la traduction physique d’un problème psychique. Par exemple : les maux de ventre qui apparaissent lorsqu’on est stressé.
Le bien-être physique est lui-même découpé en plusieurs sous-dimensions :
- Activité physique
- Alimentation
- Santé physique
- Sommeil
Elles ont toutes le pouvoir d’impacter notre bien-être physique d’une façon ou d’une autre, de manière positive ou non.
Le bien-être mental
Il fait partie intégrante de la santé.
Cela ne signifie pas seulement l’absence de maladie ou de handicap mental. C’est aussi se réaliser pleinement et surmonter les tracas quotidiens de la vie.
Mais alors, comment considère-t-on qu’une personne est en bonne santé mentalement ?
Très bonne question.
Le bien-être mental peut paraître subjectif, parce qu’il fluctue sans cesse. En effet, il est à la merci de différents facteurs sur lesquels vous ne pouvez pas toujours agir.
Il dépend notamment :
- des facteurs socio-économiques (ressources, logement, activités, etc.)
- des événements que vous vivez (une naissance, une promotion au travail, un licenciement, l’annonce d’une maladie, etc.)
- votre environnement social et la dose de stress à laquelle il vous expose (vos relations familiales et amicales)
- votre hygiène de vie
- des facteurs biologiques, notamment génétiques (qui créent des déséquilibres chimiques au niveau du cerveau et peuvent entraîner des pathologies)
- vos conditions de travail et les risques psychosociaux (RPS) qu’elles peuvent entraîner
- etc.
C’est grâce à ces déterminants que votre état de santé mental peut être défini. Un déséquilibre de l’un d’entre eux (ou plusieurs en même temps) peut entraîner des troubles tels qu’une dépression ou des crises d’anxiété sous différentes formes.
C’est pourquoi il ne faut pas se baser sur une évaluation du bien-être mental ponctuel mais plutôt l’évaluer de manière régulière.
Aujourd’hui, le bien-être mental de Karine est à son maximum : elle a obtenu une promotion. Demain, il sera peut-être moins élevé : elle doit réaliser une présentation devant une centaine de personnes. Ça la rend très anxieuse.
Le bien-être mental comporte lui aussi plusieurs sous dimensions :
- Anxiété
- Dépression
- Bonheur
- Engagement
- Équilibre
- Estime de soi
Le bien-être mental est étroitement lié au bien-être social. Il est parfois difficile de les distinguer.

Le bien-être social
On le résume comme étant les relations positives avec les autres.
C’est-à-dire se soucier du bien-être d’autres personnes, avoir des relations chaleureuses ou encore être capable de ressentir de l’empathie.
Les différentes composantes du bien-être social sont :
- Accomplissement (sentiment de compétence)
- Engagement professionnel
- Épanouissement
- Sentiment de reconnaissance
- Relations sociales
Le bien-être social concerne donc autant la sphère privée que professionnelle.
Dans ce cas, il est important de prendre en compte 5 aspects :
L’épanouissement : vos employés effectuent un travail stimulant et signifiant pour eux. Il leur permet de se réaliser en tant qu’individu.
La volonté d’engagement : les membres de votre équipe sont engagés dans l’organisation et contribuent à son bon fonctionnement et à son succès.
La reconnaissance au travail : vous montrez à vos équipes que vous appréciez leur travail, leur organisation mais aussi leur personne.
D’ailleurs, selon le 11ème baromètre Santé et Qualité de vie au travail de Malakoff Médéric, la reconnaissance au travail est le deuxième point auquel pensent les français lorsqu’on leur parle de qualité de vie au travail.
Le sentiment de compétence : chaque individu ressent qu’il a les aptitudes requises pour effectuer son travail et maîtrise les tâches à réaliser.
L’adéquation interpersonnelle au travail : avoir des relations positives avec les autres personnes de son équipe et des interactions quotidiennes.
Reprenons l’exemple de Karine pour illustrer ce bien-être social.
Elle s’entend très bien avec ses collègues de travail, elle est reconnue pour son travail par son manager. Mais, il y a quelques mois, ce n’était pas le cas. Son manager ne lui confiait aucune mission, elle doutait d’elle-même et ne se sentait pas à l’aise sur son lieu de travail. Son bien-être social, et aussi mental, en était impacté, elle doutait de ses capacités.
Il est parfois difficile de dissocier le bien-être social du bien-être mental car les deux font référence au bien-être psychologique et sont donc étroitement liés.
Pour les différencier simplement, retenez que :
- Le bien-être mental est propre à l’individu
- Le bien-être social concerne l’influence du milieu dans lequel se trouve l’individu, c’est le contexte.
4 raisons de prendre en compte le bien-être en entreprise
Vous vous demandez pourquoi, en tant qu’entreprise, vous devriez prendre en compte le bien-être de vos collaborateurs ?
Eh bien figurez-vous que cela peut être bénéfique autant à votre entreprise qu’à votre équipe.
Voici 4 raisons pour lesquels vous devriez vous pencher sur le sujet :
- Limiter le turnover
Si vos employés se sentent bien, ils n’auront aucune raison de quitter le navire🚢. Vous gagnerez un temps considérable. Fini le temps passé à :
- Restructurer l’équipe
- Gérer la paperasse administrative liée aux départs
- Écrire des annonces de jobs
- Recevoir des candidats à n’en plus finir
- Sélectionner celui ou celle qui vous semble le mieux
Et fini la démotivation des autres membres de l’équipe, qui sont forcément impactés par des départs.
Vous pourrez consacrer ce temps à des tâches plus importantes, comme prendre soin de vos employés actuels. En plus, vous attirez de nouveaux talents.
Eh oui, vos employés sont vos meilleurs ambassadeurs. Ils parlent de votre entreprise autour de vous et sont les premiers recruteurs.
- Limiter les arrêts de travail
Ce n’est pas négligeable quand on sait que les arrêts de travail ne cessent d’augmenter. En 2021, ils sont passés à 38% contre 36% en 2020, selon une étude sur l’absentéisme au travail. Les principaux motifs d’arrêts sont la maladie (22% des arrêts prescrits), les troubles musculosquelettiques (18%), les accidents ou traumatismes (16%) et les troubles psychologiques (15%).
Cette augmentation est aussi dû à la pandémie de COVID-19 (les arrêts de travail liés au virus sont passés de 6% en 2020 à 12% en 2021.
Aussi, les arrêts de travail représentent en moyenne 105 jours par an d’absence et concernent 65% des entreprises. Les PME sont les plus touchées.
- Prévenir les risques psychosociaux
Les risques psychosociaux correspondent à des situations de stress, de violences externes (insultes, menaces, agressions) ou de violences internes (harcèlement moral ou sexuel, conflits) sur le lieu de travail. Ils ont pour conséquences, pour vos employés, un épuisement professionnel, voire un burn-out, de l’anxiété ou de la dépression.
Ils sont responsables de 15% des arrêts de travail. Mais vous pouvez les éviter en prenant en compte le bien-être de vos employés et en mettant en place des actions prévenant ces risques.
C’est d’ailleurs ce qu'ont fait les employeurs de Karine lorsqu’elle ne se sentait pas bien. Ils ont mis en place différents entretiens avec son manager pour comprendre le problème et trouver des solutions ensemble.
- Augmenter la productivité de votre entreprise
Vous avez pris en compte le bien-être de vos employés. Vous les avez fédérés autour de vos objectifs, vos valeurs, votre vision. Aujourd’hui, ils se sentent impliqués dans l’entreprise et veulent la faire grandir avec vous. Grâce à la reconnaissance que vous leur apportez quotidiennement, ils se dépassent et votre société se développe sereinement.
Aujourd’hui, quand on parle de bien-être au travail, on pense soit au bien-être mental, soit au bien-être physique. Le bien-être social est souvent exclu. Mais il est important de ne pas les dissocier. Les uns ne vont pas sans l'autre, et vice versa.
Bien entendu, il faut aussi prendre en compte l’aspect personnel. Le bien-être ne dépend pas que du lieu de travail.
C’est ce que met en œuvre l’application Moha au travers d'un parcours d'accompagnement pour améliorer votre bien-être autant personnel que professionnel.
Vous ne l’avez pas encore testé ?
Rendez-vous sur l’app’ Moha disponible sur l'App Store et Playstore.
Sources :
1. 12e Baromètre de l’Absentéisme et de l’Engagement (Ayming/A2GR La Mondiale, 2020)
2. Empreinte Humaine, 2020
3. Étude de Kantar TNS/Randstad, 2019